Abstract: | Objectifs : Cette recherche s’intéresse d’une part au manque d’études sur les femmes dans
les migrations en générale et d’autre part, aux violences subies par celles-ci lors de leurs
parcours migratoires clandestins, plus particulièrement au cas des femmes africaines.
Méthodes : Cette étude a été effectuée à partir d’une recherche documentaire qualitative
composée d’études scientifiques, de rapports des Nations-Unies, d’Organismes Non-
Gouvernementaux, locaux et internationaux.
Résultats : Les femmes ont toujours été présentes dans les migrations internationales.
Leurs rôles ont connu une certaine évolution dans le temps. Singulièrement, le cas des
femmes africaine le démontre. D’une migration passive faite dans l’ombre des hommes,
elles passent aujourd’hui à une migration active en jouant un rôle à part entière dans
l’économie des sociétés tant dans les pays d’origine que dans les pays d’accueil. Il est à
noter toutefois que, ces femmes arrivent de plus en plus difficilement à se faire une place
dans les pays d’accueil. L’intensification des politiques migratoires européennes pousse
les femmes africaines ne pouvant immigrer légalement à emprunter des routes alternatives
clandestines les mettant face à des violences constantes et atroces.
Conclusion : Cette recherche permet de mettre en évidence l’importance des recherches
scientifiques et des études puisque celles-ci ont pour vocation de révéler des vérités cachées
ou ignorées, de forger les mentalités voire, d’éduquer les populations. Certainement, si plus
d’études avaient été faites sur l’horreur des routes migratoires clandestines, les projecteurs
des débats politiques auraient été dirigés vers ce fléau. Ainsi, on pourrait passer plus de
temps à dénoncer les violences que subissent ces femmes plutôt qu’à fermer de plus en
plus les frontières. Cette franche communication sur le sort de migrantes aurait peut-être
découragé cette multitude qui tente ce voyage de l’enfer. |